Corpus, 2019, 63.5 x 42.3 cm, ensemble 190.5 x 42.3 cm, épreuves au jet d’encre sur vinyle transparent.
Cette série de trois montages photographiques traite de la réappropriation du corps féminin par la femme. Traditionnellement, c’est l’homme qui représente le corps féminin, généralement représenté selon une vision masculine, pour le regard masculin. Porter un regard féminin sur un corps féminin devient alors un acte politique, mais s’approprier son corps féminin devient un instrument de transgression et de contestation. Pour cela j’ai photographié mes propres parties du corps, en signe de réappropriation, ce qui renverse les codes patriarcaux préétablis et me permet de reprendre contrôle de mon corps. Les montages sont imprimés sur une surface transparente pour corroborer avec l’importance de la transparence dans le traitement de ce sujet. Transparence pour laisser passer la lumière, « tout montrer et tout voir », mais aussi transparence du point de vue politique, pour lutter contre la corruption du regard masculin.