Cette installation traite du massacre des femmes ainsi que des violences qu’on leur a infligées pendant la déportation du génocide arménien de 1915, lors de leur marche forcée dans le désert Mésopotamien. La présentation est formulée de façon à recréer le paysage/environnement/chemin de la marche de déportation des femmes arméniennes dans le désert Mésopotamien. Ici, un chemin dans l’espace fait un parallèle avec le témoignage de Captanian (1919), une rescapée de cette marche dans le désert, qui décrit ce long chemin de la déportation jonché de cadavres, de corps mutilés et de corps fragmentés. Le rougeâtre vient symboliser
l’extrême violence subie par les femmes, allant du viol collectif aux tortures sexuelles, à l’amputation de différentes parties de leur corps. Ces images à échelle humaine, imprimées sur un tissu mi-transparent, créent donc ainsi un espace à la fois physique réel, mais aussi fictif et nébuleux, nous replongeant dans cette expérience douloureuse vécue par les femmes lors de cette déportation.
l’extrême violence subie par les femmes, allant du viol collectif aux tortures sexuelles, à l’amputation de différentes parties de leur corps. Ces images à échelle humaine, imprimées sur un tissu mi-transparent, créent donc ainsi un espace à la fois physique réel, mais aussi fictif et nébuleux, nous replongeant dans cette expérience douloureuse vécue par les femmes lors de cette déportation.