Marie, 2019, 11 x 9 cm, ensemble 90 x 54.5 cm, épreuves Polaroid.
Cette série traite du paradoxe que représente la vierge comme idéal féminin. La vierge qui incarne la personnification de la perfection féminine impose des idéaux de la figure féminine concrètement impossibles à atteindre, elle est une figure instrumentalisant l’oppression des femmes. Un Polaroid de la statue de la vierge décentrée est utilisé pour exposer son paradoxe, son décentrage dans la photo correspond à notre réalité. Les femmes essaient de s’ajuster à la figure de la vierge, à ce qu’elle symbolise, mais elles se basent sur une figure qui est elle-même décentrée, c’est-à-dire, représentant un idéal irréaliste. L’utilisation du Polaroid marque l’usage de l’instantanéité, comme pour capter des moments dans le temps. Les photographies de la femme couverte qui se déplace dans le cadre démontrent ainsi son évolution dans le temps, ses différents essais de se centrer dans la photo, c’est-à-dire sur cet idéal féminin de la vierge, sans y parvenir.
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